Interview imaginaire avec La Bucolique

Présentez-vous, la Bucolique, en a quelques mots 

 

Bucolique, contemplative et généreuse… exigeante et perfectionniste.

 

 

Vous êtes née où ? 

 

Moi, au pays de Giono, la Bucolique en bord de Cher

 

 

C’est quoi qui vous fait lever le matin ?

 

Le chant des oiseaux, je dors la fenêtre ouverte le plus souvent possible, un rendez-vous de chine… ou un café, les bras d’un amoureux

 

 

Pourquoi avoir choisi la Bucolique en identité ?

 

Après une autre vie très citadine à côté de mes pompes, j’ai survécu à la folie du monde en vivant à la campagne, je ne suis jamais aussi bien quand pleine nature, les fleurs m’apaisent, les animaux me racontent des histoires, vivre au rythme des saison ralentit mon cerveau hypersensible.

 

 

Vous travaillez comment ? 

 

Beaucoup et sans modération, seule et accompagnée, c’est une addiction que je partage avec quelques passionnés, ça stimule les idées.

 

 

C’est quoi votre meilleur souvenir de brocante ? 

 

J’en est tellement, pourquoi choisir, la chine c’est magique, le plaisir est intense et extrême, ce peut être l’achat coup de cœur d’un secrétaire Napoléon III comme d’un tout petit miroir de poche art déco.

J’aime toutes mes trouvailles, je ne sélectionne que des « j’aime » pour moi.

J’ai l’enthousiasme assez facile.

 

 

Vous chinez souvent ? Et comment ? 

 

Ce métier est une passion envahissante, et gourmande, je chine dès que je peux, régulièrement et partout. Il est nécessaire de nourrir ses yeux, son cœur… la chine c’est aussi des rencontres humaines, parfois nous avons de la chance, et d’autre fois pas.

 

Je chine partout, proche de chez moi et ailleurs, partout où je suis… le terrain de chasse est immense et si l’on veut, permanent.

 

 

Votre pire souvenir de Chine… 

 

La chance n’est pas toujours de la partie, il existe des mauvaises rencontres comme dans la vie.

Un jour où vous avez les yeux et le cœur en panne… il faut s’abstenir de chiner… J’évite également les commerçants de mauvaise réputation, c’est un milieu sans foi ni loi, je ne chine plus si j’ai le cœur en berne ou les yeux à côté du vélo.

Alors oui, un excès de confiance, un manque de café le matin très tôt avant le soleil, ou un excès d’enthousiasme sont nuisibles, de manière générale il faut éviter les extrêmes, le trop ou le pas assez, ça indique souvent une mauvaise piste.

 

 

Votre ligne de conduite, quelle est-elle ? 

 

Sage, toujours.

Derrière les yeux créatifs, contemplatifs… ascendant Poésie, je reste marqué par mon ancienne vie, où la normalité était pleine de sagesse, de recul… Je suis faite aussi de ça, les pieds sur Terre, l’esprit et le cœur dans les nuages ou entre deux eaux…

Donc j’avance un pas à après l’autre, en regardant toujours le chemin parcouru.

 

 

Quelles sont vos envies actuellement pour La Bucolique ? 

 

Il est important de toujours chercher à satisfaire ses clients, et d’avoir l’œil créatif.

Proposer une offre permanente de qualité avec des nouveautés dans l’esprit de la bucolique, régulièrement confirmer mon positionnement comme ils disent dans le marketing.

Et puis avoir toujours quelques idées d’avances, le linge de maison remis au goût du jour.

L’accessoire de mode vintage de qualité me tenterait bien.

 

 

La Bucolique aime la poésie, c’est qui votre poète préféré ? 

 

Difficile de choisir, mais j’aime la simplicité ludique de Prévert, comme les mots Noirs de Genêt… je suis sensible à la beauté des mots comme à celles des paysages, c’est une de mes nourritures terrestres.

 

 

C’est donc quoi vos nourritures terrestres ? 

 

J’ai celles que je grignote, celles que je convoite, celles que je gloutonne, et celle que je dévore.

Et puis il y a aussi celle que je caresse des yeux, que je déguste avec l’âme.

 

En vrac, la musique celle qui me caresse le cœur, parfois me mouille les yeux, me fait bouger le corps…

Les mots, ceux qui m’enrichissent, qui m’amusent en mode poésie ou livre mais plutôt en format court.

La culture, avec qui je flirte de façon lointaine… les fleurs et la nature qui occupe mon champ de vérité.

Mes amis, le plaisir partagé, les rencontres qui sont parfois des nourritures stimulantes, parfois pleine de grâce si les étoiles l’on décidées.

 

 

Pourquoi faire de la Brocante ? D’où vous vient ce goût, cette envie d’en faire son métier ? 

 

La Brocante était l’univers d’un couple de connaissance dans mon ancienne vie, et chaque dîner chez eux était magique, mes yeux étaient comme happés par leurs univers… tout était sujet à promenade de l’esprit dans toutes les pièces, des affiches hippiques de 1900 dans leurs salle de bain, des bronzes animaliers dans la cuisine, les lustres étaient magiques, les meubles racontaient des histoires, les verres rendaient le vin meilleur… je ne parlais plus, je contemplais avant de revenir A ma réalité de l’époque, dans mon deux pièces cuisine parisien meuble IKEA.

 

Un virage un peu serré entre vie et trépas devait mettre mes pas dans une petite maison de poupée au bord du Cher… où je m’adonnais un peu par hasard au délice de la chine avant de sombrer totalement dans une passion débordante dont j’ai épousé les contours en devenant Brocanteuse au quotidien.

 

Vos projets ? Vos souhaits ? 

 

Des projets, j’en ai pour les décennies à venir, alors pour n’en choisir qu’un, continuer à faire les choses biens, à mon rythme et en accord avec mes valeurs.

Que les clients soient satisfaits et qu’ils trouvent du plaisir à venir chez moi, sur le site et peut être demain dans un lieu de partage et de connaissance… une maison ouverte et accueillante.

 

Affaire à suivre.

 

 

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